Le premier micro 4:3 compact chez Panasonic
Le format du GF1 est proche de l’Olympus Pen E-P1 et bien plus compact que ne l’étaient les G1 et GH1, ses prédécesseurs avec lesquels il va cohabiter dans la gamme Panasonic des appareils micro 4:3. Le GF1 est 35% plus compact que le G1 et 26% plus léger avec un poids de seulement 285 grammes.
Rester compact : le duo GF1 + 20mm pancake
Les utilisateurs les plus soucieux de la portabilité de leur appareil seront comblés par l’objectif ultra compact de type pancake de 20mm et lumineux (F1,7)
qui, de son côté, ne pèse que 100 grammes, une focale fixe équivalente à un 40mm, à mi-chemin entre le 35mm et le 50mm, un bon compromis pour redonner des sensations de photo traditionnelle.
Sa molette permettra de choisir parmi les modes PSAM, les modes scènes, personnalisés 1 et 2 ou encore vidéo, et iA pour intelligent Auto, un mode qui donnera satisfaction à ceux qui souhaitent ne pas se compliquer la vie avec les réglages. Le mode iA de Panasonic fonctionne réellement et mobilise toute une batterie d’aides
à la prise de vue et d’outils d’amélioration d’image assez convaincants. Le DMC-GF1 sera donc susceptible de séduire les prosumers, les amateurs experts comme les grands débutants, soucieux de la qualité d’image avant tout.
Ludique, le GF1 dispose d’un mode de prise de vue que l’on règle via la bague de commande et qui s’intitule « Mes couleurs »(comme sur les compacts Canon),
sur lequel nous allons pouvoir jouer sur le rendu des couleurs : standard, nature, couleurs chatoyantes, nostalgique, noir et blanc, dynamique,… et personnaliser les réglages selon nos préférences si on le souhaite. L’effet est assez subtil et pas trop caricatural comme souvent avec ce genre de rendu.
avons pu le constater lors de notre test en plein soleil. Il n’est pas articulé, ce qui est dommage mais il fallait certainement choisir entre écran articulé et compacité. On peut brancher un viseur optionnel (199 euros !) sur la griffe porte-flash du boîtier. Cet outil pourra être un plus pour les plus exigeants ou souhaitant viser à l’oeil et non à l’écran. Ce viseur électronique offre quelques avantages :
Venus Engine HD est largement sollicité pour supprimer le bruit inhérent aux hautes sensibilités car si ce capteur reste de taille réflex, le 4:3
est le capteur de reflex le plus petit avant l’APS-C, l’APS-H, puis le Full Frame 24x36mm. Mais, même si le capteur du GF1 est le plus petit des capteurs de reflex, il reste maintes fois plus large et sensible que le plus gros capteur de compact.
Quand Olympus a pris le pari très risqué de ne pas mettre de flash intégré sur le Pen E-P1, le GF1, quant à lui, offre l’avantage d’un petit flash escamotable bien pratique pour déboucher les ombres. Naturellement, on peut aussi greffer un flash additionnel sur la griffe porte-accessoire… à moins que celle-ci ne soit occupée par le viseur
électronique.

facile, le résultat est sympa : les amateurs vont réussir de véritables photos de pros en un tournemain avec la combinaison GF1 + pancake 20mm.
La même photo, toujours avec l’objectif pancake, mais diaphragmé cette fois-ci.
L’autofocus du Panasonic Lumix DMC-GF1 a été conçu pour faire une mise au point plus précise que les habituels systèmes par détection de phase, mais tout en restant très réactif. Ainsi, l’AF du GF1 fait le point en 0,3s sur la papier et lors de notre test, nous avons apprécié la réactivité générale de l’appareil. Nous sommes bien à mi-chemin entre un compact et un reflex.
offerte par le package GF1 et pancake 20mm F/1,7 est un plus, très ludique qui plus est.
Un mode scène silhouette permet d’amplifier l’effet de certains
contre-jours de manière subtile en comparaison avec la photo ci-dessous
prise en mode P.
Le GF1 est équipé du système SWF (Super Wave System) de nettoyage du capteur, mis au point par Olympus lors de l’émergence des reflex numériques. Le filtre
vibre à très haute fréquence, 50 000 fois par seconde pour chasser les poussières qui auraient tenté de se poser sur le capteur GF1. On connaît le système, il a fait ses preuves et sera particulièrement utile sur le GF1 qui permet de changer d’objectif.
La balance des blancs du GF1 est généralement fiable et les couleurs
restituées sont assez naturelles mais avec un soupçon de saturation
assez flatteuse qui rendra les tirages des JPEG exploitables dès la
sortie de l’appareil.
Avec le mode scène « selective focus », on choisit l’endroit à rendre net, ici la statue, et l’appareil gère le reste.
L’exposition a bien géré cette scène contrastée difficile à équilibrer.
Le GF1 enregistre aussi en RAW et son format commence à être reconnu
par les logiciel de post traitement, et cette photo aurait tout de même
mérité de déboucher un peu les ombres.
On n’en finit plus de jouer avec la profondeur de champ….
Sous un mélange de lumière naturelle et de lumières artificielles, le Lumix GF1 a bien su gérer la température de couleur.
Le GF1 parlera à tous ceux qui sont frustrés de la qualité d’image de leur compact, mais qui ne souhaitent pas pour autant basculer du côté des reflex, et ils sont nombreux ! Selon l’étude menée par Panasonic, ce sont 20% des possesseurs de compacts qui aimeraient acheter un reflex, mais sans franchir le pas pour des raisons diverses, à  commencer par l’encombrement et la complexité supposée de leur fonctionnement. Les G1 et GH1 (avec vidéo full HD 1080p) donnaient en début de réponse à ces besoins en permettant de monter des optiques très compactes, au cercle optique très réduit grâce au faible tirage de la monture Micro 4:3… mais voilà , les boîtiers en eux-mêmes étaient encore trop volumineux en comparaison avec les reflex les plus compacts actuellement sur le marché. Le Lumix GF1 permet de bénéficier enfin d’un véritable compact (surtout avec le pancake 20mm !).
Séduits par le duo GF1 + objectif pancake 20mmNous avons testé le GF1 avec sa focale fixe 20mm qui donne une focale résultante de 40mm. C’est cet ensemble qui nous a séduits de part sa compacité, sa facilité d’utilisation, son potentiel créatif pour les plus ambitieux et par le fait qu’il permet un retour aux fondamentaux de la photo traditionnelle grâce à sa focale fixe et sa longueur de focale traditionnelle qui demande au photographe de se rapprocher de la scène : exit le téléobjectif qui éloigne le photographe du sujet.
Il est certain que testé avec un 14-45mm ou le très volumineux objectif Lumix HD 14-140mm, nos impressions eurent été différentes.Vidéo HD 720p en bonus
Les atouts du DMC-GF1
– compact
– qualité d’image type reflex
– optique pancake 20mm : compact et lumineuse
– réactivité
– modes PSAM
– Format RAW
– Vidéo 720p
– Autonomie
– anti poussière
– mode scène « selective focus »
– gamme optique à venir
Ses quelques faiblesses
– Pas de stabilisation intégrée
– prix